Ce n’est pas par « écologisme » que je fais du vélo, mais par « égoïsme » car j’ai peur que ma femme me quitte si je prends trop de ventre ….ou trop de kilos.

Je m’étais donc inscrit dans un club de sport. Assez rapidement je me suis tourné vers le vélo en salle qui me permettait à la fois de dépenser mon trop plein d’énergie (je travaille devant un écran) et d’améliorer mon profil. Mais, assez vite j’ai eu du mal à me tenir régulièrement à ces séances en salle.

J’ai découvert Mon Cher Vélo lors d’une balade dominicale, et cela m’a donné l’envie, après 30 ans d’interruption,  de reprendre le vélo pour aller au travail. J’habite Bourges et je n’ai que la ville à traverser : 20 à 25 minutes environ.

J’abandonnais alors rapidement la salle de sport  pour quelque chose de bien plus facile, une fois sur le vélo, pas le choix il faut aller jusqu’au travail … et revenir.

Par contre je reste automobiliste quand il pleut ou qu’il vente trop.

Je tache de respecter les vélos quand je suis en voiture, les voitures quand je suis à vélo. Le fait de pratiquer les deux me permet de mieux comprendre l’autre.

Je m’efforce de respecter le code de la route : feux rouges, stops, trottoirs, … (entre nous, je prends chaque matin un sens interdit sur 10 mètres, mais chut ne dites rien !)

Les aménageurs ne sont probablement pas montés sur un vélo depuis longtemps, ils confondent cycliste et enfant sur un tricycle. Je peste contre certains aménagements qui me paraissent incohérents.

Piste cyclable de l’avenue Marcel Haegelen à Bourges. Retrouvez notre article complet sur cet aménagement > http://monchervelo.fr/piste-cyclable-bourges-avenue-marcel-haegelen/

Je râle contre la difficulté de lecture de l’environnement cycliste, je pense ici aux pistes cyclables de l’avenue Marcel Haegelen,

• absence de signalisation au sol sur la piste cyclable,
• multiplicité des marquages au sol des rues traversées,
• …

Mais je continue à prendre le vélo le plus souvent possible, j’y prends plaisir, je ne risque plus (ou presque plus)  de perdre des points sur mon permis car, en règle générale,  je suis loin d’atteindre la vitesse limite !

J’éprouve même  un plaisir certain quand, grâce à un feu rouge, je repasse devant l’automobiliste qui ne m’avait pas laissé passer quelques instants plus tôt, Je jubile quand, alors qu’il m’a doublé dès le feu passant au vert, je repasse devant lui au feu suivant.

En fait, à part quelques rares allumés, je trouve les automobilistes plutôt courtois, même quand je leur explique que leur présence sur le sas à vélo est inopportune.

Le plus gros problème, à mon avis, est la méconnaissance de l’autre, la méconnaissance (ou le non-respect volontaire) du code de la route, un peu de compréhension de part et d’autre devrait permettre aux cyclistes et aux automobilistes de circuler ensemble sans problèmes.

 Daniel, cycliste régulier à Bourges